Découvrez toute la programmation culturelle de la Défense : concerts, expériences immersives, expositions dans les musées des Armées et les Hauts lieux de la mémoire nationale. Voici quelques idées pour cet été.
Exposition « Photographier la tranchée (1914-2024) », une exposition en partenariat avec le musée de la Grande Guerre de Meaux.
Jusqu’au 17 août 2025, Musée de la Grande Guerre (Meaux)
Théâtre d'affrontements et lieu de vie, la tranchée irrigue l'imaginaire collectif de la Grande Guerre. Pourtant, alors qu'on les croyait oubliés, le « boyau » et la « cagna » n'ont jamais vraiment disparu et ont traversé les différents conflits du XXe siècle à travers les objectifs des photographes des armées françaises.
La sélection photographique comporte, entre autre, 14 clichés issus des collections de l'ECPAD et du musée de la Grande Guerre de Meaux. Elle invite les visiteurs à découvrir les tranchées de la Première Guerre mondiale à nos jours. Objectif : comprendre, aux côtés de ceux qui les ont habitées et décrites, comment on les construit, comment on y vit et comment on s'y bat. Une programmation culturelle spéciale est proposée en écho à l'exposition.
Exposition virtuelle - Le renouveau de la symbolique militaire à la Libération
Après le débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942, l’armée d’Afrique rejoint la lutte, équipée par les alliés, et se distingue particulièrement en Italie au sein du corps expéditionnaire français créé pour cette campagne. La Corse sera le premier département métropolitain libéré en octobre 1943. Suivront les débarquements de Normandie en juin 1944 et de Provence en août 1944, qui permettront aux troupes alliées et françaises d’atteindre le Rhin fin mars 1945.
Après de durs combats dans les Vosges ou en Alsace, alors que les allemands constituent des poches de résistance sur la façade atlantique (qui ne se rendront qu’après la capitulation des 7 et 8 mai 1945), les forces françaises combattantes participent activement à l'effondrement du Reich jusqu'à la libération de l'Autriche. En mars 1945, après un coup de force des japonais, c’est l’Indochine française qu’il faut libérer.
Les militaires français, équipés en majorité de matériel américain ou de vieux stocks de l’armée française, renouent très vite avec l’usage de se distinguer les uns des autres par le port d’insignes : qu’ils soient soldats, aviateurs, marins, gendarmes, formations de combat, de soutien ou d’appui, issus de la France libre, de l’armée d’Afrique ou de la Résistance.
27 de leurs insignes sont ici mis en valeur, représentatifs par leur diversité de ces unités qui ont libéré la France et ses territoires et lui ont permis de figurer parmi les vainqueurs du second conflit mondial.
Exposition "Présente à la Victoire. La Marine française dans la Libération".
Du 25 mars au 21 septembre 2025
L’exposition sera présentée sur le site de Rochefort du SHD dans le cadre des commémorations du 80e anniversaire de la Libération. Cette exposition met en lumière le rôle méconnu de la Marine française dans la Seconde Guerre mondiale. Elle retrace ses hésitations dans les mois qui ont suivi l’Armistice de juin 1940, puis la reconstitution progressive de ses forces. Elle témoigne de l’appui qu’elle a apporté aux débarquements et à la Libération des poches, et dresse un état des lieux des dommages subis par les arsenaux et ports militaires. Des documents d’archives et de bibliothèque originaux accompagnent les panneaux, eux-mêmes richement illustrés.
Conçue à Cherbourg, l’exposition a ensuite été déclinée à Brest, aujourd’hui à Rochefort dans une nouvelle édition en 16 panneaux qui s’attache à la Libération du sud du littoral atlantique, et singulièrement aux poches de Royan, ville martyre, et de la Pointe de Grave (17-20 avril 1945) ainsi que de l’île de Ré et de La Rochelle (9 mai 1945). Elle met également en lumière une opération navale méconnue, le débarquement de l’île d’Oléron (30 avril 1945).
Enfin, elle consacre des développements à la protection du patrimoine en temps de guerre, au travers de l’action de plusieurs personnages, notamment le capitaine de frégate Hubert Meyer (1899-1978), chargé des négociations avec l’Occupant à Rochefort et La Rochelle, puis symbole de la réconciliation franco-allemande plusieurs décennies plus tard.
Exposition virtuelle "1944, Les exilés dans la Résistance, la Résistance depuis l’exil"
Depuis le 19 février 2024
Exposition "De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 - du 6 Mai au 21 septembre 2025"
L’épopée de la victoire des Alliés. Des débarquements de Normandie et de Provence, en passant par la libération de Paris et de Strasbourg, jusqu’à la reddition de la Wehrmacht et l’occupation de l’Allemagne par les forces alliées, l’exposition De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 relate les grands évènements des deux dernières années de la Seconde Guerre mondiale que la France commémore en 2024 et 2025.
Entrée libre et gratuite
Le ministère des Armées propose aux Français de se rendre dans les Hauts lieux de la mémoire nationale : ils perpétuent la mémoire des conflits contemporains auxquels la France a participé depuis 1870. Chaque site présente un caractère national et emblématique d’un aspect de ces conflits. Lieux de recueillement, d’histoire et d’éducation, ils sont ouverts au public et proposent toute l’année une programmation pédagogique, culturelle et mémorielle riche et variée.
Le mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Paris)
À la mémoire des combattants morts pour la France lors de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie et à celle de tous les membres des forces supplétives tués après le cessez-le-feu en Algérie dont beaucoup n’ont pas été identifiés.
65 quai Branly, 75007 Paris
La nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont et la tranchée des baïonnettes (Meuse)
L'ensemble constitué par la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont et la tranchée des baïonnettes est inscrit comme haut lieu au titre du sacrifice des soldats français de la Grande Guerre à Verdun (1914-1918).
Nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont - D913C, 55100 Douaumont
La nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais)
Située sur le territoire de la commune d'Ablain-Saint-Nazaire, la nécropole est un haut lieu au titre des soldats morts pour la France aux côtés de leurs frères d’armes alliés (1914-1918).
2 place Notre-Dame de Lorette, 62153 Ablain Saint-Nazaire
Le mémorial national de la prison de Montluc (Rhône)
Ouverte au public en 2010, la prison de Montluc est un lieu de mémoire qui témoigne de la violence de la répression nazie durant la Seconde guerre mondiale.
4 rue Jeanne Hachette, 69003 Lyon
L’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin)
Un espace muséographique et l'annexe de l'ancien camp de concentration abritant la chambre à gaz, ont ouvert au public à la suite de travaux de restauration. Ce nouvel espace est dédié à la mémoire des victimes des expérimentations nazies.
L’ensemble composé de l’ancien camp, de la nécropole, du mémorial et du centre européen du résistant déporté (CERD) inauguré en 2005, est inscrit comme haut lieu au titre du système concentrationnaire nazi et de la résistance européenne (1933-1945).
Le mémorial du débarquement et de la libération de la Provence, au Mont-Faron (Var)
Le mémorial rénové en 2017 est un lieu de souvenir et d’histoire, un véritable outil de transmission de la mémoire aux jeunes générations. La muséographie didactique et moderne, apporte un nouvel éclairage historique et pédagogique sur les opérations du débarquement et le rôle de la Résistance intérieure.
Route du Faron, 83200 Toulon
Le mémorial des guerres en Indochine (Var)
Le mémorial est un haut lieu au titre de la Seconde Guerre mondiale en Indochine (1940-1945) et de la guerre d’Indochine (1946-1954).
Avenue du Général Calliès DN 7, 83600 Fréjus
Le mémorial du Mont-Valérien (Hauts-de-Seine)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site a été le principal lieu d'exécution des autorités allemandes en France. Plus de mille résistants et otages y furent fusillés entre 1941 et 1944.
Avenue du Professeur Léon Bernard, 92150 Suresnes
Le mémorial des martyrs de la Déportation (Paris)
Érigé au cœur de Paris et inauguré en 1962, le mémorial est dédié à l'ensemble des déportés de France. Toute en symbole, l'œuvre de l'architecte C.H. Pingusson est un lieu évocateur qui incite à la réflexion.
Square de l’Île de France 7 quai de l'Archevêché, 75004 Paris
Le Monument aux Morts pour la France en opérations extérieures
Ce mémorial traduit la volonté de rendre hommage à la quatrième génération du feu. Les noms de tous les militaires ayant reçu la mention "Mort pour la France" depuis 1963 dans une opération qualifiée d’OPEX par arrêté ministériel, y sont inscrits.
29 rue de la Montagne de la Fage - Jardin Eugénie Djendi - Parc André Citroën, 75015 Paris
Source et Droits : Ministère des Armées
