Les militaires blessés ou malades en service ainsi que leur famille peuvent bénéficier de dispositifs spécifiques ainsi que d’un accompagnement social individualisé.
Lorsqu’un militaire est blessé, les assistants de service social de la formation ou du secteur géographique, immédiatement prévenus, prennent contact avec la famille (au sens large – conjoint, enfants, ascendants,fratrie, etc.). Ils assurent un accompagnement en étroite collaboration avec le commandement, ainsi que les acteurs sociaux institutionnels et externes au ministère, apportant conseils, orientation, soutien administratif et financier et soutien psychosocial.
Un partenariat volontaire et efficace (concrétise par un dossier unique informatise) est mis en place avec les acteurs tels que : la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS), les cellules d'aide aux blessés (terre, air, marine, Service de santé des armées [SSA]) et les bureaux de l'action sociale de la gendarmerie, le Service de santé des armées, l’ONACVG et les organismes de complémentaire santé et de prévoyance, les associations au profit des blesses OPEX.
En étroite liaison avec les dispositifs de droit commun (MDPH) et institutionnels (CNMSS), les assistants de service social, après évaluation médico-sociale, permettent aux blessés et à leur famille de bénéficier :
Les militaires blessés en opération (OPEX, faits de guerre, opérations de maintien de l’ordre, de sécurité publique ou de sécurité civile) peuvent bénéficier, ainsi que leur famille, d’un séjour d’une semaine de repos dans l’un des centres IGESA de leur choix (métropole, Corse ou département d'outre-mer)en pension complète, en demi-pension ou en location. Le lieu et la date du séjour sont choisis librement.
Dans le cadre du statut pupille de la Nation et de la protection particulière, les enfants du personnel blessé ou décédé peuvent bénéficier d’aides financières par l’action sociale et les partenaires, tel l’ONACVG.
Les enfants pupilles de la Nation et les enfants d’anciens militaires d’active ayant quitté l’institution pour raisons de santé, à la suite d’une maladie ou d’une blessure reconnue imputable au service sont prioritaires pour l’accès en lycée militaire (établissement d’enseignement relevant du ministère des armées).
Par ailleurs, deux établissements spécialisés, situés à la Roche-Guyon (95) et à Sathonay, (69), permettent de répondre à un éventuel besoin de soutien à la parentalité pour les enfants âgés de 6 à 18 ans.
Les informations suivantes s’appliquent aussi bien en hôpital d’instruction des armées (HIA) que dans les hôpitaux civils.
Dès l’hospitalisation du militaire blessé, l’assistant du service social des hôpitaux d’instruction des armées se rend au chevet du blessé et réalise une évaluation de sa situation.
Les familles peuvent bénéficier d’un accompagnement individualisé proposé par l’assistant social hospitalier. Le travail en partenariat entre cet assistant présent dans l’hôpital et l’assistant social proche de votre domicile garantira une continuité dans votre accompagnement social.
Parce qu’une hospitalisation prolongée de votre proche nécessite une nouvelle organisation du quotidien, l’assistant de service social vous permet de faire face au besoin de garde et de soutien scolaire de votre enfant, d’aide au ménage et d’entretien de vos extérieurs. Ainsi, à compter du 3e jour d’hospitalisation et en fonction de vos ressources, vous pouvez être éligible à la Prestation de soutien en cas d’absence prolongée du domicile (PSAD)
Si vous souhaitez vous rendre auprès du militaire hospitalisé, pour une blessure imputable au service, vous pouvez bénéficier d’une aide financière, financée à parts égales par l’IGESA et l’EPFP, destinée à couvrir les frais de transport, de restauration et d’hébergement.
Cette aide financière couvrant des frais de transport, de restauration et d’hébergement sur une période maximale de 56 jours peut être accordée au profit de six personnes désignées par le blessé durant son hospitalisation.
Pour bénéficier de cette prise en charge, il convient de contacter le service social hospitalier ou l’assistante de service social de proximité qui sera en mesure de vous informer sur le dispositif de prise en charge.
En prévision de la sortie d’hospitalisation de votre proche, il est utile de vous mettre en lien avec le service social hospitalier. En fonction de votre situation personnelle et sur avis médical, il est possible de préparer la mise en place d’aides au domicile, telles que :
Au moment de votre départ, pensez à demander votre bulletin de situation de l’hôpital mentionnant vos dates d’entrées et de sortie ainsi que les comptes rendus médicaux et d’examens.
Où s’adresser ? Contactez votre assistant de service social de proximité ou de l’hôpital d’instruction des armées en consultant e-social des armées
Pour en savoir plus sur l'ensemble des dispositifs et des prestations :
Mon accident du travail sur le site de la CNMSS (Caisse nationale militaire de sécurité sociale)