Avec 26 000 postes à pourvoir cette année, le ministère des Armées est l’un des premiers recruteurs de France. Néanmoins, les deux mois de confinement liés à la crise du Covid-19 ont représenté un frein aux opérations de recrutement. La baisse des engagements représente ainsi plusieurs centaines de marins et aviateurs et environ l’équivalent d’un régiment de l’armée de Terre par mois de crise. Pour autant, près de 1 700 jeunes Françaises et Français ont signé, le 2 juin, leur contrat d’engagement au sein de l’armée de Terre.
Depuis le 11 mai, les Centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) et Départements d’évaluation chargés des tests ont rouvert leurs portes. Leurs priorités : relancer le recrutement tout en assurant la sécurité sanitaire des recruteurs et du public. Un impératif à la fois social et opérationnel. Cette réouverture est essentielle pour les armées qui, constamment engagées dans des opérations exigeantes, ont besoin de maintenir leurs effectifs en recrutant notamment des militaires volontaires, aptes et jeunes. En temps normal, il faut compter entre 4 et 9 mois pour recruter un candidat. Le défi reste donc de taille pour absorber le ralentissement des opérations de recrutement que le confinement a créé et ainsi maintenir la capacité opérationnelle des armées.
Les CIRFA étaient fermés au public, mais les conseillers en recrutement ont, pendant deux mois, maintenu le lien avec leurs candidats en dépit de la distance. Par internet et par téléphone, les dossiers de candidatures ont continué d’être constitués. Seuls les tests d’aptitude ont été interrompus.
Source et Droits : Ministère des Armées
Crédit : Anthony Thomas-Trophime / Ministère des Armées