Ces derniers jours ont été marqués par plusieurs cérémonies d'hommage aux cinq soldats français tués au Mali. Des soldats dont les familles sont accompagnées par l'armée. Cette prise en charge des proches des militaires tués au combat débute dès l'annonce du décès, avec un protocole.
Le chef du régiment, ou un délégué militaire si la famille habite plus loin, se présente en grande tenue au domicile. Il est accompagné d'une assistante sociale, parfois du maire, souvent de camarades du régiment.
C'est après cette annonce aux familles, et seulement après, que la mort des soldats est officialisée, par un communiqué de l'Elysée aux médias. Et puis débute la prise en charge par l'institution militaire. La Cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (Cabat), qui s'occupe également des familles endeuillées, gère les formalités juridiques et administratives, le rapatriement du corps, les déplacements et hébergements des proches pour les différentes cérémonies.
La Cabat coordonne aujourd'hui le soutien à 140 familles, sur des points techniques, administratifs et juridiques comme le droit aux réparations, l'obtention du statut de pupille de la nation pour les enfants ou un emploi pour les veuves de guerre. Certaines familles, toutefois, après le choc du deuil, ne veulent plus avoir affaire aux armées, et ont coupé le lien. "Même dans ce cas, on reste à disposition des familles, dit le colonel Brulé, qui dirige la Cabat. Nous sommes là pour aider, pour rendre les choses possibles."
Source et Droits : FranceInfo
Retrouvez toutes les informations sur le site de la Cabat :